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C'est à moi que tu parles?


Dacres éditions - coll. Reflets de Dacres, Format : 12,5 * 19 cm, Livre broché 120 pages, 12€

La méta-communication au coeur du processus de médiation

Vous pensez être particulièrement intuitif car vous devinez les pensées de vos proches avant qu’ils ne les expriment ? Vous pensez avoir mûrement réfléchi les derniers achats que vous avez effectués sans avoir jamais succombé aux sirènes de la publicité ?

Ces croyances sont un leurre.Je vous rassure, ces pensées étaient les miennes avant d’entrer dans le monde de la méta-communication et de comprendre les rouages de notre communication.

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5.28.2019

La confidentialité, un enjeu de taille pour la réussite du processus de médiation

Le recours au processus de médiation peut, pour de nombreux médiés, constituer la preuve d’un échec dans la relation.


Un conflit a émergé dans le cadre de la vie professionnelle ou de la vie privée. Aucun conflit n’étant aisé à vivre, le choix d’un médiateur se révèle crucial, une fois passé, le stade auquel les médiés acceptent de se tourner vers un tiers, de solliciter son aide pour résoudre le conflit auquel ils sont confrontés.
Certes, les médiés demeurent à tout moment maîtres du processus de médiation. Cependant, le recours à un tiers, même neutre et impartial est la traduction d’une demande d’aide. Le choix d’un médiateur repose donc sur un fort intuitu personae. Le médiateur est choisi de la même façon qu’un avocat, une baby-sitter ou encore un médecin traitant ou un thérapeute. Il est choisi en considération de ses compétences supposées et de la confiance qu’on entend lui témoigner.
Le principe de confidentialité auquel est soumis le médiateur justifie grandement la capacité des médiés à placer leur confiance en un médiateur. Les médiés ont besoin pour s’engager sans retenue dans le processus de médiation de savoir qu’ils peuvent se mettre à nue face au médiateur et lui confier des pans entiers de leur vie, sans éprouver la moindre honte ou la peur d’être jugée. Ces éléments doivent pouvoir être exposés au médiateur, sans que la vie privée des médiés n’encourt le risque d’être exposée aux yeux de tous.
L’absence de confidentialité mettrait en péril la réussite du processus de médiation car elle ne permettrait pas de tisser de liens de confiance avec le médiateur. De facto, ce dernier ne serait pas mis en mesure de jouer son rôle d’aidant auprès des médiés qui tairaient leurs souffrances en sa présence. Il faut rappeler que le médiateur compte au nombre des professionnels qui pour accomplir leur profession ont besoin de pouvoir connaître et recevoir les confidences des médiés.
Sans confidentialité pas de confiance.
Sans confiance pas de médiation.



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