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C'est à moi que tu parles?


Dacres éditions - coll. Reflets de Dacres, Format : 12,5 * 19 cm, Livre broché 120 pages, 12€

La méta-communication au coeur du processus de médiation

Vous pensez être particulièrement intuitif car vous devinez les pensées de vos proches avant qu’ils ne les expriment ? Vous pensez avoir mûrement réfléchi les derniers achats que vous avez effectués sans avoir jamais succombé aux sirènes de la publicité ?

Ces croyances sont un leurre.Je vous rassure, ces pensées étaient les miennes avant d’entrer dans le monde de la méta-communication et de comprendre les rouages de notre communication.

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9.24.2018

Que disent nos jugements de nous?

Le dernier article publié sur ce blog évoquait la thématique du jugement ainsi que des projections que révèlent nos jugement.


Chuchotement Secret Mystère Infiltration C


Aujourd'hui je souhaite revenir sur cette thématique afin d'évoquer les conséquences de nos jugements lors d'un conflit ou au cours du processus de médiation.

Lorsque deux personnes sont en litiges et qu'elles acceptent de recourir à une médiation, elles n'abandonnent pas pour autant leurs jugements au "seuil" de la médiation. Or, bien souvent nos jugement les conduisent à opérer une fixation sur des aspects négatifs de la personnalité de l'autre. Ells ne voient que cela. L'effet est alors à peu prés le même que si vous communiquiez une photographie de vous à un caricaturiste. Ce dernier exacerbera des traits proéminent qu'il mettra en avant. Ces traits ainsi mis en exergue gommeront les autres qui passeront au second plan, quand ils ne seront pas totalement omis.

Quoi qu'il en soit, ce portrait ne saurait être considéré comme une représentation parfaite de votre personne.

Lorsqu'un médiés porte des jugements sur la personne avec laquelle il est conflit, ses jugements le conduisent à avoir une vision imparfaite, incomplète de la personne qui lui fait face. Il se focalisera immanquablement sur les aspects négatifs perçus de cette personne. Or, souvenez vous que nous avons constaté la semane dernière que nos jugements en disaient davanatge sur nous-même que sur ceux qui en étaient l'objet et étaient souvent révélateur d'un trait ou d'une facette de notre personnalité.

Cela, sans compter sur l'idée véhiculée par le fait de s'autoriser à émettre un jugement sur une personne. Si un médiés émet un jugement sur un autre médié, c'est qu'il s'estime autorisé et légitime pour le faire. Ici les choses se corsent. En effet, lorsqu'une personne exprime un jugement, qu'il soit négatif ou positif "Il n'est pas aimable", "Il est égoïste", "Il est intelligent" ce dernier comporte une réelle violence. Rappelons que jugement et juger possèdent la même racine. Or, se faire juge des actes d'une personne c'est se présenter comme étant légitime pour juger cette dernière. Cela traduit un rapport de force dans lequel celui qui juge s'estime disposer d'une autorité, d'une position supérieur à celui qui subi son jugement.


Dans un tel contexte, le processus de médiation se heurte à des constructions psychologique qu'il est nécessaire de détricoter afin de rétablir un rapport d'égalité entre les médiés pour entamer sereinement la médiation.


Image, source : Pixabay

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