Le
principe d’humanité est au cœur de l’éthique et des préoccupations quotidiennes
du médiateur.
C’est ce principe qui dirige en grande partie l’action du médiateur et qui le conduit à participer régulièrement à des ateliers d’analyse de pratique.
C’est ce principe qui dirige en grande partie l’action du médiateur et qui le conduit à participer régulièrement à des ateliers d’analyse de pratique.
Ce principe explique le souci constant du médiateur d’améliorer sa
pratique à l’humain, et non de façonner l’humain selon sa conception.
Le
principe d’humanité permet également d’expliquer l’existence d’un principe
d’impartialité ou de multi-partialité du médiateur. Ainsi, le médiateur est
impartial car il ne privilégie pas le point de vue de l’une des parties en
conflit par rapport à l’autre. Il n’a pas de parti pris.
Cela
va encore plus loin car le médiateur adopte une posture qui lui permet d’être
multi-partial. Cela le conduit à accepter les propos de chacune des parties en
conflit. Cette posture va ainsi encourager les personnes en conflit à échanger
et les mener au dialogue.
L’humanité du médiateur est perceptible dans cette
action qui lui donne la possibilité d’être le vecteur de la parle de chacun lorsque
les parties en conflit ne s’adressent plus directement la parole et passent par
lui.
Par
la suite, le médiateur restaure le lien altéré entre deux personnes et se
conduit ainsi en passeur d’humanité entre les parties en conflit qui se
déchiraient plus tôt.
En
aidant les parties en conflit à résoudre leur différend par la conclusion d’un
accord, le médiateur fait barrage à la barbarie engendré par le conflit et aide
les personnes en conflit à renouer avec leur part d’humanité et à s’ouvrir aux
autres, ainsi qu’elles avaient l’habitude de le faire avant que ne surgisse le
conflit.
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