Lors du processus de médiation, le médiateur devra portant user ses méninges pour trouver les mots les plus appropriés pour s’adresser aux médiés et leur apporter son aide pour travailler sur leur conflit. En effet, les situations diffèrent, les médiés aussi. Pourtant, c’est au médiateur de faire l’effort de s’adapter aux médiés qu’il côtoie afin de gagner leur confiance et d’instaurer un climat de compréhension et de bienveillance.
Chaque mot énoncé par le médiateur doit être clair, accessible, naturel, et compréhensible
CLARETE : Le processus de médiation peut être long, d’autant plus pour les médiés qui n’ont pas l’habitude au quotidien de demeurer assis autour d’une table. Ce n’est pas une raison pour les semer en cours de route. Même en fin de séance de médiation, il faut s’assurer qu’un interlocuteur, même fatigué, comprenne ce qui est dit.
ACCESSIBILITE : Le médiateur qui n’utilise pas un langage aisément accessible encourt le risque de ne pas être compris si les médiés ont une culture différente notamment ou sont issus d’un milieu social différent. Or, chaque mot est l’occasion de jeter des ponts entre les médiés et le médiateur ainsi qu’entre les médiés eux-mêmes.
NATUREL : Le médiateur doit employer un langage dénué d’artifices, de sous-entendu ou de sens
caché. Les médiés ne doivent pas douter des intentions louables du médiateur ou de la réalité de la
bienveillance qu’il leur témoigne.
COMPREHENSIBLE : Le médiateur doit veiller à accorder son comportement et sa gestuelle à son langage verbal afin de ne pas décontenancer les médiés ou de les faire douter de ses intentions. Le corps doit venir en support des paroles énoncées et peu tout au plus les précéder mais jamais les trahir.
Image, source Pixabay
Bonnes vacances à tous et rendez-vous le lundi 2 septembre 2019!
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