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C'est à moi que tu parles?


Dacres éditions - coll. Reflets de Dacres, Format : 12,5 * 19 cm, Livre broché 120 pages, 12€

La méta-communication au coeur du processus de médiation

Vous pensez être particulièrement intuitif car vous devinez les pensées de vos proches avant qu’ils ne les expriment ? Vous pensez avoir mûrement réfléchi les derniers achats que vous avez effectués sans avoir jamais succombé aux sirènes de la publicité ?

Ces croyances sont un leurre.Je vous rassure, ces pensées étaient les miennes avant d’entrer dans le monde de la méta-communication et de comprendre les rouages de notre communication.

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4.08.2019

Focus sur la notion de consentement en médiation

La notion de consentement irrigue le processus de médiation.



Dès les prémices du processus de médiation, le médiateur veille à recueillir le consentement des médiés à la fois sur le principe d’une médiation mais également sur sa personne. Pou y parvenir, le médiateur doit s’assurer que le consentement des médiés qui acceptent d’entrer en médiation et à recourir à ses services est donné par ces derniers de façon libre et éclairée.

Pour satisfaire à cette condition, le médiateur n’a d’autre choix que de délivrer aux médiés une information complète, claire et précise quant au processus de médiation, ses enjeux, son déroulement ainsi que ses règles.

Une fois l’information délivrée par le médiateur aux médiés, ce dernier doit s’assurer que les médiés ont compris cette information et sont suffisamment renseignés et informés pour effectuer leur choix et valider les règles présentées par le médiateur.

Tout au long du processus de médiation, le médiateur veille aux intérêts de l’ensemble des médiés. Il doit s’assurer que tout au long des échanges, chacun des médiés puisse s’exprimer librement, sans outrepasser les règles qu’ils ont acceptés pour assurer un dialogue équilibré. Le médiateur s’assure alors de la validité du consentement donné par les médiés lors du processus de médiation. Ces derniers disposent en effet de la liberté de retirer leur consentement tout moment, ce qui se traduirait par leur départ de l’arène de la médiation et signerait l’échec du processus de médiation ainsi entamé.

Le médiateur n’est pas en reste puisqu’il a la liberté d’accepter une médiation ou de la refuser. Lorsqu’il consent à mener une médiation, il ne se départit pas pour autant de sa liberté de retirer son consentement, s’il jugeait les médiés de mauvaise foi où encore si le comportement de ceux-ci ne lui permettait plus d’assurer que la médiation se déroule de façon loyale, dans un climat serein.

Médiateur, médiés, peu important le rôle joué au cours d’une médiation, le consentement demeure la pierre angulaire du processus de médiation.


Image, source : Pixabay

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