Contraint d'être neutre et impartial, le médiateur ne peut cependant demeurer impassible ou passif au cours de la médiation. Il doit assumer une posture professionnelle spécifique qui doit l'inciter à tendre vers la neutralité, écouter les points de vue divergeant des médiés sans pour autant faire sien l'un de ces points de vie.
Le principe de neutralité du médiateur fait de lui un tiers "entre-deux". Il n'est acquis à aucune cause.
Cela ne doit pas conduire le médiateur à se renier et à "oublier" son histoire, ses croyances, ses valeur ou son cadre de référence mais à mettre ceux-ci de côté le temps de la médiation. Le médiateur doit s'impliquer dans la médiation, tout en conservant une distance nécessaire qui lui permet de comprendre les médiés. Ce fragile équilibre est la clé de la lucidité du médiateur. Cette lucidité permet au médiateur de conserver la conscience de son ressenti et de celui des médiés, de demeurer objectif, sans pour autant renoncer à ressentir de l'empathie.
Image, source Pixabay
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire