Les peuples amérindiens disposaient
lors de leurs cérémonie ou de leurs conseils, de bâtons de parole en bois, ornementés de plumes et de pierre.
Le rôle de ces bâtons était de était
de permettre à chacun de disposer d'un temps d'intervention. Le
principe était relativement simple: seul le porteur du bâton était
autorisée à exprimer son point de vue et à intervenir.
A la fin de son intervention, ce
porteur confiait le bâton à une autre personne qui souhaitait être
entendue et exprimer son avis et ainsi de suite.
Le porteur du bâton étant le seul
autorisé à s'exprimer, nul ne peut l'interrompre de façon
intempestive ou l’interrompre. Ceux qui ne s'expriment pas l'écoutent.
Le porteur du bâton de parole bénéficie donc d'une audience
attentive qui accepte volontairement de l'écouter, tout en acceptant
de ne pouvoir intervenir avant de se voir confier le bâton de
parole. en a pouvoir intervenir à aucun moment.
Le recours au bâton de la parole
revient sur le devant de la scène. Des pédagogues en font un
instrument d'éducation et de sociabilisation de l'enfant. Des
formateurs réhabilitent son usage dans le cadre de conférences
destinées aux professionnels ou de formation dédiées à la
communication non violente à la de l'empathie et de la
bienveillance.
Lors d'une médiation, le médiateur
est confronté au risque de débordement et de prises de paroles
intempestives, voire au refus d'entendre l'autre ou de l'écouter. Le
bâton de parole, pourrait être envisagé comme un nouvel
En intégrant son usage aux règles exposées
aux prémices du processus de la médiation, en validant son usage
avec l'ensemble des parties, le bâton de parole pourrait s'avère un
outil précieux pour le médiateur.
Images, source Pixabay
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