La question des émotions dans toute situation de médiation,
et plus particulièrement en matière de médiation ne peut être mise de côté
puisque la connaissance de l’émotion éprouvée par un individu peut apporter de
précieux indices pour la compréhension de sa situation.
La connaissance des émotions est également précieuse quand
on considère la capacité des individus à effectuer des choix en fonction de
celles-ci. Parfois des émotions trop fortes ou mal maîtrisées peuvent submerger
une personne, ses émotions vont alors influencer son attitude, en dépit nous
semble-t-il de toute logique apparente.
Sérénité ? Joie ? Extase ? Comment distinguer
chacune de ces émotions ?
Contrariété ? Colère ? Rage ? Existe-t-il
seulement une différence ?
Il peut être difficile de cerner l’émotion éprouvée par une
personne et plus encore, d’en mesurer le degré ou l’intensité.
Il est cependant possible de distinguer parmi toutes les
émotions, un nombre restreint d’émotion qui présentent la particularité d’être
communes à l’humanité. Cinq émotions se distinguent ainsi :
- La joie
- La colère
- Le chagrin
- La peur
- Le dégout
Différentes théorie tentent de compléter le spectre de ces
cinq émotions fondamentales. Ainsi, la théorie dite des émotions de base entend
compléter cette liste avec la surprise.
En partant de ce panel restreint d’émotions, il faut donc
considérer que les autres émotions sont des émotions secondaires (c’est-à-dire
qui dérivent des émotions de base) ou qu’elles présentent une nature mixte en
ce qu’elles tirent leurs caractéristiques de plusieurs émotions de base.
A titre d’exemple, la sérénité est une émotion secondaire
qui dérive de l’émotion de base « joie », tandis que la honte est une
émotion mixte qui panache « la peur » du regard d’autrui ainsi que
« le chagrin » engendré par cette situation.
Parviendrez-vous à détecter l’émotion de base exprimée par
les visages suivants ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire