Le
paperboard (ou tableau papier) est un investissement intéressant pour les
praticiens de la médiation. Au fil du processus de médiation, le paperboard
permet de prendre des notes de travail, visibles et consultables à tout moment
par tous.
Placé en évidence, à quelques pas de la table autour de laquelle sont
réunis les participants de la médiation, il convient de ne pas le placer contre
un mur, afin de permettre de faciliter la circulation autour du paperboard.
Conservé
au fil des séances de médiation, le paperboard peut également faire office de
mémoire pour les parties et pour le médiateur. Il permet de retrouver le fil
des propos échangés au cours des précédentes séances, de noter.
Sa consultation
peut donc constituer le point de départ d’une deuxième ou d’une troisième
séance de médiation. On peut y reporter les points que les parties valident au
cours du processus.
Il
est également possible d’y inscrire des solutions proposées et non validées,
lorsque le médiateur pense que le visuel va aider les médiés dans leurs réflexions
et dans la construction de la construction d’une solution négociée.
Il
est cependant conseillé de ne pas systématiquement usage du paperboard. Avoir
un paperboard pour pouvoir montrer qu’on dispose d’un tel outil n’a aucun intérêt
en soi. Il faut en faire un usage mesuré et rigoureux.
Enfin, encore faut-il
avoir recueilli l’accord des médiés pour employer un paperboard. Les mentions
portées par le médiateur sur le paperboard doivent également avoir été validée
par les médiés avant d’être portée sur le papier.
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