Tout médiateur doit impérativement s'assurer et vérifier que (tous) les médiés (sans exception) soient informés quant à la nature du processus de médiation et à son rôle. Les médiés doivent également parvenir à une bonne compréhension des conditions de règlement des différends, dans le cadre de ce processus.
Le médiateur doit s'assurer que tous les médiés comprennent et acceptent la médiation en tant que processus, le rôle du médiateur dans ce processus et la relation de toutes les médiés avec le médiateur.
Les médiés doivent également avoir conscience des suites éventuelle de leur différends, si la médiation n'aboutissait pas à un accord (cas relativement concret). La réalité d'une action en justice ou d'une procédure d'arbitrage ne doit pas être omise et ce, même si le médiateur ne dois pas s'en servir afin de "pousser" à la médiation. Les médiés doivent en avoir conscience mais elle ne doit pas être l'épée de Damoclès que l'on agite au-dessus de leur tête.
Si le médiateur estime qu'une partie est incapable de donner son consentement éclairé à la participation au processus ou aux conditions du règlement en raison, par exemple, des conséquences d'un handicap physique ou mental, le processus ne doit pas être poursuivi tant que le médiateur n'est pas convaincu que le médié puisse donner un consentement éclairé.De même, si le consentement venait à disparaître au cours du processus, le médiateur devrait interrompre la médiation pour préserver les médiés, ces derniers ayant tout le loisir de retirer leur consentement à tout moment.
Image: source, Pixabay
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