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C'est à moi que tu parles?


Dacres éditions - coll. Reflets de Dacres, Format : 12,5 * 19 cm, Livre broché 120 pages, 12€

La méta-communication au coeur du processus de médiation

Vous pensez être particulièrement intuitif car vous devinez les pensées de vos proches avant qu’ils ne les expriment ? Vous pensez avoir mûrement réfléchi les derniers achats que vous avez effectués sans avoir jamais succombé aux sirènes de la publicité ?

Ces croyances sont un leurre.Je vous rassure, ces pensées étaient les miennes avant d’entrer dans le monde de la méta-communication et de comprendre les rouages de notre communication.

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6.05.2017

4 étapes à observer pour employer la communication non violente

Lequel d’entre vous n’a jamais éprouvé le sentiment d’être agressé par des propos pourtant prononcé sans une once d’animosité par son interlocuteur?

Combien parmi vous ont également vécu la situation inverse? L'une de leur phrase a déclenché chez leur interlocuteur une réaction qui leur semblait disproportionnée et leur paraissait purement incompréhensible.

Si vous vous êtes déjà retrouvé dans l’une de ces situation (ou dans les deux), vous pouvez envisager de recourir à la communication non violente afin de favoriser la compréhension de vos propos par vos interlocuteur, ce qui aura pour effet d’harmoniser vos relation.




La communication non violente impose de repenser notre façon de communiquer. Pour l’adopter, vous devez repenser la structure de vos propos et suivre les 4 étapes suivantes :

  • Effectuez une description de la situation que vous observez
Exemple : « Tu rentres à 23h ce soir »

A ne surtout plus dire : « Tu rentres tard ce soir ». Si votre interlocuteur rentre à 23h, il n’est pas objectif de dire qu’il rentre tard. Tout est relatif, or en employant le mot tard vous émettez un jugement négatif sur sa conduite. Votre jugement risque de le braquer, votre communication exprime alors une certaine violence.

  • Expliquez votre ressenti en utilisant impérativement la première personne du singulier
Exemple : « J’éprouve de l’inquiétude lorsque tu rentres à 23h »

A ne surtout plus dire « Ton attitude m’occasionne de la peine ». En communication non violente, chacun accepte d’assumer ses propres émotions et de ne pas en attribuer la cause au comportement de l’autre. Si la personne à qui vous vous adressez rentre tard, ce n’est pas pour vous inquiéter. 

Néanmoins, nous sommes enclins à attribuer la responsabilité de nos émotions aux autres. Or, un même fait commis par une personne n’engendre pas le même sentiment chez différentes personnes. Pourquoi ? Parce que celles-ci peuvent s’expliquer par notre vécu, nos valeurs.

  • Indiquez à l’autre que vous avez un besoin à satisfaire
Exemple : « J’ai besoin d’être prévenu lorsque tu rentres à 23h afin de savoir que tu vas bien » ou « J’ai besoin de savoir et que tu es en sécurité lorsque tu rentres à 23h ». Vous exprimez ainsi votre besoin de sécurité à l’occasion de certaines circonstances.

  • Formulez une demande qui doit pouvoir servir de base à une négociation
Exemple : « Est-ce que cela te paraît envisageable de convenir qu’à l’avenir je te téléphone vers 22h pour que je puisse être rassurée ? »

A ne plus dire « Tu as intérêt à m’appeler la prochaine fois que cela se produit ». En imposant votre demande, sans offrir une possibilité de négociation à votre interlocuteur, vous vous exposez à un refus de sa part.


La communication non violente vous permet de rendre plus harmonieux votre rapport à autrui et de pacifier vos relations. Cependant, l’employer au quotidien est un travail de longue haleine qui demande une certaine ténacité. Entraînez-vous à l’utiliser dès que l’occasion vous en est offerte.



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