1.21.2019

Focus sur la considération positive inconditionnelle

Confrontés à des médiés en conflit, le médiateur peut spontanément et sans en prendre conscience, subir l'influence de ses propres valeurs, émotions et sentiments.




Or, lorsqu'il interagit avec les médiés, le médiateur doit s'en affranchir. C'est un prérequis indispensable. A défaut, le médiateur peut faire le constat que ses valeur répondent à celles d'un médiés, ou au contraire, être confronté au fait qu'elles s'opposent à celles d'un médiés. S'il ne parvient pas à surmonter ce constat, il devient l'un des principaux freins au processus de médiation.

Parce que l'un des médiés percevra le fait que le médiateur n'est pas dans une attitude positive et accueillante à son égard. Ce médié comprendra qu'une partie de son cadre de référence, de ses valeurs fait l'objet d'un rejet du médiateur.

Le médiateur peut éviter cet écueil et s'affranchir de ses préjugés par l'empathie. Carl Rodgers a théorisé la considération positive inconditionnelle.

En usant d'empathie, le médiateur n'opère aucune dissociation entre le médiés et ses sentiments. Il considère et accepte la personne du médié telle qu'elle est à l'instant où il la côtoie.


Surtout, l'empathie incite le médiateur à ne pas se départir du respect et de l'estime qu'il a pour les personnes qu'il côtoie. Cette position, le médiateur ne peut la subordonner à la personne du médié. Pour la réussite du processus de médiation, elle doit être inconditionnelle, voire absolue.



Image, source Pixabay

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire